Albert Camus parle de la banlieue d’une ville industrielle, qui est pour lui l’expression d’une société monstrueuse qui broie les hommes : « Un pareil spectacle est la condamnation de la civilisation qui l’a fait naître. Un monde où il n’y a plus de place pour la joie, pour le loisir actif, est un monde qui doit mourir. Aucun peuple ne peut vivre en dehors de la beauté. Il peut quelques temps se survivre et c’est tout. Et cette Europe qui offre ici un de ses visages les plus constants s’éloigne sans arrêt de la beauté. C’est pour cela qu’elle se convulse et c’est pour cela qu’elle mourra si la paix pour elle ne signifie pas le retour à la beauté et sa place rendue à l’amour. »
Retour à la beauté et à la joie !
Pour un week-end entre amis ou des vacances en famille, louer un petit château de campagne, une gentilhommière ou un manoir, c’est retrouver la beauté en partage. Dans le château et son parc, vous serez immergés dans la beauté : beauté des toiles peintes, des meubles en marqueterie, des dentelles des rideaux, beauté du parc recouvert de rosée le matin… Et si vous sortez de la propriété, vous pourrez découvrir les merveilles de la campagne qui entourent le château : villages pittoresques, églises romanes, paysages sauvages…
Mais louer un château à la campagne en France, c’est aussi un acte citoyen, et peu de gens en ont conscience : c’est contribuer à faire renaître des territoires oubliés qui se meurent, alors qu’ils sont des trésors de beauté naturelle ou architecturale. C’est passer des vacances responsables qui respectent les logiques d’un développement durable de nos campagnes.
Vivre ensemble dans un château: rendre sa place à l’amour
« Ensemble, c’est tout ! » Ce slogan, qui n’est toujours pas de nous, nous va bien. Un château, c’est un espace qui s’est élaboré pendant des centaines d’années autour de communautés « chaudes », bébés, enfants, parents, grands-parents, avec ses moments de vie parfois houleux, avec des espaces conçus pour des usages communs, dont beaucoup ont hélas disparu avec la rationalisation des habitats et l’éclatement des familles. A chaque famille sa cuisine, c’est le progrès. Faire ensemble la cuisine, c’est la civilisation des châteaux.
Dans un château de 1000 m2 environ, vous avez aussi une place pour votre intimité : tout le monde ne peut pas vivre tout le temps avec tout le monde. Mais il y a toujours suffisamment d’espaces communs pour que s’épanouissent les communautés d’intérêt, les rires et les jeux des enfants, des bonheurs simples retrouvés: une brouette poussée dans le potager avec maman, une cabane construite avec papa, une grenouille épiée dans sa mare avec son frère, des bouquets cueillis avec mamie. Et le soir, dans un ciel constellé d’étoiles, redécouvrir ensemble les merveilles simples de notre enfance, lorsque l’on savait s’émerveiller sans l’aide des tablettes, et communiquer sans être pendu à son portable.